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Publié le 17 septembre 2019, 10h46
Par L'équipeCet article a été initialement publié sur : le Quotidien du Médecin
La consommation d’alcool n’est pas interdite par les conventions internationales mais la consommation modérée est recommandée : c’est ce qu’a rappelé le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, le 16 septembre. Il a été invité à s’exprimer lors du 9e Congrès mondial de la Société internationale pour le traitement de l’alcoolisme et de la toxicomanie, organisé à Amsterdam.
« Si on regarde les chiffres en matière de lutte contre l’alcoolisme, on s’aperçoit que 10 % des hommes et 5 % des femmes en France, ont des comportements excessifs », a souligné Olivier Véran. « On ne peut pas interdire aux gens de boire », a-t-il poursuivi, mais la consommation d’alcool « n’est pas interdite par les conventions internationales, elle est reconnue comme un facteur de risque » et « la consommation modérée est recommandée, tout simplement parce que ça a des effets bénéfiques ».
Dans les faits, la « consommation abusive » est une notion complexe.
« On ne parle pas ici de boire un verre de vin par jour, ça ne peut pas être un facteur de risque », a-t-il précisé dans le cadre d’un point d’étape du gouvernement sur l’alcoolisme. Pour être considérée comme « abusive », « la consommation d’alcool doit avoir eu lieu pendant au moins un mois, au cours de laquelle il n’y a pas eu d’interactions » avec d’autres substances, précise le ministre.
« Le sujet reste complexe et complexé », a reconnu Olivier Véran lors de son intervention, en évoquant la question des « effets indésirables » de l’alcool, « effets indésirables qui sont plus connus que les effets positifs ».
« Il y a des effets bénéfiques, ça permet de prévenir les accidents », a reconnu le ministre. « On va faire évoluer la réglementation, et on a demandé à l’Ansm [Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé] de faire des recommandations », a-t-il poursuivi.
Pour autant, il a reconnu que « ça peut être une bombe à retardement » pour les personnes qui consomment « trop » d’alcool. « Il faut être vigilant avec les personnes qui ont eu un problème psychotique par exemple », a insisté Olivier Véran.
« Ça peut être un facteur de déséquilibre et une surconsommation de produits. (...) On n’est pas là pour dire aux gens ce qu’ils doivent faire. Il y a une vraie responsabilité individuelle et collective », a-t-il conclu, rappelant le « rôle essentiel » des « acteurs de terrain » en la matière. « On ne peut pas se dire que si on fait du bon travail, tout ira bien » a-t-il souligné.
« La surconsommation est un facteur de risque »
Il a par ailleurs évoqué le « rôle essentiel » des acteurs de terrain en la matière, mais également des « outils de repérage des situations à risque ».
« On a un outil, le SAMU social », a affirmé le ministre. « On est en train de regarder comment le décliner », a-t-il ajouté.
Le « SAMU social » est né en 2011 pour « faire le lien entre les besoins de santé » et « les besoins sociaux ». Il permet, selon Olivier Véran, « de mieux appréhender les problématiques de santé », « de mieux appréhender les problématiques sociales, de mieux cibler les publics », de « mieux évaluer les besoins et de mieux orienter vers le bon dispositif ».
« On est dans une logique de repérage précoce, avec un vrai accompagnement de la personne dans sa demande » a-t-il expliqué. « La surconsommation est un facteur de risque, il faut en être conscient », a-t-il poursuivi.
Selon le ministre, « 30 % des usagers d’alcool ont été hospitalisés ». « Les risques pour la santé ont été évalués sur les années 2013-2016 » a-t-il expliqué. « Ces données n’étaient pas disponibles à la même époque. »
« L’alcool est une drogue dure, ça nécessite des soins » a affirmé Olivier Véran, qui a souligné qu’il est « important de se dire que ce n’est pas un médicament comme les autres ».
Pour autant, « il faut avoir en tête qu’on a une consommation à risque » a-t-il précisé. « Si on ne peut pas arrêter la consommation d’alcool, on peut diminuer le risque de surconsommation ».
« Si je ne peux pas arrêter de boire... » a souligné Olivier Véran, qui a évoqué « le manque de repérage, le manque d’information » en la matière.
« L’alcool est un produit difficile à prendre en charge » a-t-il poursuivi, rappelant que « l’alcoolisme est une maladie qui se soigne ».
« Il y a des molécules qui peuvent permettre de se sevrer et de réduire le risque de récidive » a-t-il aussi noté.
Le ministre a par ailleurs souligné « le rôle essentiel des associations de patients dans l’accompagnement des personnes qui sont concernées ».
« Il faut continuer à mettre en place des solutions de repérage » a-t-il affirmé, avant d’estimer que « cela n’est pas possible sans l’implication des associations de patients » et « des usagers de manière générale ».
« Il faut faire en sorte que ça ne soit pas tabou » a-t-il poursuivi, évoquant « la nécessité de travailler sur la communication et de parler de l’alcool ».
« Il faut aussi que les médecins puissent prescrire de l’alcool, il ne faut pas que ça soit un interdit absolu » a-t-il insisté. « On ne peut pas mettre tous les médecins en prison » a-t-il aussi estimé.
« Si le médecin veut prescrire de l’alcool, il doit le faire (...) on ne peut pas faire de la coercition », a encore affirmé Olivier Véran, qui a estimé que « les choses sont en train d’évoluer ».
« La ministre de la Santé a été très claire sur le fait que ce n’était pas possible de légaliser le produit » a souligné le ministre, avant de conclure que « l’alcool est un produit à risque » qui « doit être prescrit ».
Le ministre a par ailleurs rappelé que la « consommation excessive » était « une maladie qui doit être traitée » et que « ça n’est pas une fatalité ».
« On va essayer d’être constructif » a souligné le ministre.
« L’objectif n’est pas de créer de la culpabilisation, c’est de dire : “Vous avez un problème » a-t-il encore affirmé. « Vous ne pouvez pas boire comme vous le voulez.” Il faut être constructif, faire un travail sur le sujet de l’alcool, sur les mécanismes qui sont en jeu » a-t-il ajouté.
« Nous avons à nous mettre au service de la population pour que chacun puisse accéder à des soins et à des traitements de qualité », a-t-il encore indiqué. « On ne peut pas tout faire (...) Il faut être à l’écoute, aller sur le terrain pour que ça se passe bien » a-t-il poursuivi.
« Le ministère est prêt à se mobiliser » a-t-il encore affirmé. « Le ministère est prêt à se mobiliser sur ce sujet » a-t-il ajouté avant de conclure, « le sujet de l’alcool est une question complexe. Il faut le traiter à la fois avec les associations de patients, les médecins qui prescrivent, les associations de patients et les usagers » a-t-il insisté.
« L’alcool est une drogue dure, ça nécessite des soins » a-t-il également insisté. « Il ne faut pas que les gens renoncent aux soins » a-t-il souligné.
« Le médicament n’exonère pas de se rendre aux urgences » a ainsi affirmé le ministre.
« Il faut être à l’écoute » a également affirmé le ministre.
« Il y a des choses simples » a souligné Olivier Véran. « C’est un acte de civilisation, il ne faut pas se le cacher » a-t-il aussi dit.
« On ne peut pas interdire la consommation d’alcool, elle doit faire l’objet de la même attention que celle apportée à toutes les autres drogues » a-t-il aussi affirmé.
« Il faut être à l’écoute » a-t-il aussi affirmé. « Il ne faut pas que les gens renoncent aux soins » a-t-il aussi affirmé.
« On ne peut pas interdire la consommation d’alcool » a-t-il aussi affirmé.
« Il y a des choses simples » a affirmé le ministre.
« Il ne faut pas dire aux gens “ce qui est interdit c’est interdit” » a-t-il affirmé.
« Il faut mettre en place un accompagnement » a affirmé le ministre.
« On ne peut pas interdire la consommation d’alcool » a affirmé le ministre.
« Il y a des choses simples » a également affirmé le ministre.
« Il ne faut pas dire aux gens “ce qui est interdit c’est interdit”.
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